• Les perdus, les absents, les morts que fait la vie,
    Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés,
    Reparaissent en rêve avec leur voix amie,
    Le piège étincelant des regards adorés.
     
    Les amours prisonniers prennent tous leur volée,
    La nuit tient la revanche éclatante du jour.
    L'aveu brûle la lèvre un moment descellée.
    Après le dur réel, l'idéal a son tour !
     
    Ô vie en plein azur que le sommeil ramène,
    Paradis où le coeur donne ses rendez-vous,
    N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine,
    Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous,
     
    Une vie invisible aussi pleine et vibrante
    Que la visible vie où s'étouffent nos jours,
    Cette vie incomplète, inassouvie, errante,
    S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ?
    Augustine-Malvina Blanchecotte.

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  • Bonne fête!

    (La photo est d'Anne Geddes.)


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  • On a enfin trouver un terrain de communication.

    On a enfin compris ce qu'on attendait l'un de l'autre,

    Ni trop loin, ni trop près,

    Se soutenir et partager les maux par les mots,

    Les joies aussi.

    Il m'accorde sa confiance, il a la mienne en retour.

    Peut-être est-ce cela les bases d'une véritable amitié.

    Marie.


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  • Aujourd'hui c'est mon anniversaire, j'ai le coeur lourd et l'âme triste. Je n'existe pas pour lui. Ma famille m'aime, enfin surtout mes enfants, pour les autres je doute souvent de leur sincérité. Mais lui il me snobe complètement et ça fait mal.J'aurais juste voulu qu'il m'explique qu'il prenne un moment de son précieux temps, pour me dire que j'ai toujours été transparente, inexistante pour lui.Je voudrais qu'il me le dise pour que je puisse sortir de tout ça. Mais non rien, le vide, le néant.ça fait 33 ans que je l'aime ça mérite 5 minutes d'explication, non?


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  • Images, paysages, doux visages,

    Eternelle noirceur, pleurs, humeurs, 

    Ne plus sentir les battements de mon coeur,

    Envolée mon enfance et ses rivages.

    Je me sens abandonnée,

    Perdue dans cette immensité,

    De tristesse et de désolation,

    Mon seul moteur était la passion.

    Mes rêves se sont transformés en prison,

    Les minutes sont des heures,

    Rien ne peux panser mon coeur,

    Le désert est ma maison.

     Naïve, fautive, émotive,

    Ma vie s'étiole dans les vapeurs,

    De l'oubli, de l'ennui, de la peur,

    Plus rien ne me motive.

    MARIE.


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