Si tu te laissais enserrer dans ma toile,

Juste laisser aller un instant ton corps dans mes voiles.

Partir sur la vague des émotions,

Larguer toutes tes appréhensions,

Ne plus céder à la pression,

Vivre pour être et non pour paraître.

Tu me manques à chaque minute qui va naître,

Tu es mon fruit interdit ma tentation.

Voguent mes rêves et mon mal-être,

Je te les offre sur un de ces petits bateaux,

Que certains laissent dériver au grés des flots,

Offrandes fragiles espoirs sous forme de lettres.

Je jette des bouteilles à la mer,

Mais aucune ne t'atteint,

Tous mes espoirs sont vains,

Seules les étoiles de leur doux halo m'éclairent.

Marie.

Partir , s'évanouir, n'avoir laissé aucune trace.

Une si petite vie pour un si grand monde!

Quelle importance, quelle importance!

Je ne rêve plus de rien,

La vie n'est qu'un long combat inutile,

Je n'y trouve aucun sens.

Tournent les papillons de la tristesse,

Tournent les vents du désespoir,

Je ne rêve plus de rien,

Sauf de changer de monde.

Il y a trop de haine de mépris,

Le courage c'est de se battre,

Mais ce courage je ne l'ai plus!

Je vis pour ne pas mourir,

Mais je voudrais vivre pour vivre!

Tournent les papillons de la tristesse,

Dans mon coeur et ma tête c'est la morte saison.

Marie

Trois petites notes de musiques ont pliées boutique aux creux des souvenirs!C'est ce qui m'arrive, mais moi c'est une symphonie, que dis-je un orchestre philarmonique entier qui a plié boutique!

Il me manque sniff!!!!

J'ai beau rêver, tout imaginer il n'y aura pas de miracle je reste seule avec mes espoirs fous irréalistes et irréalisables!

Je veux la lune ou le soleil mais je ne l'aurai pas je le sais. Je suis trop rien. Je me sens triste et seule perdue dans ma vie. Seuls mes enfants m'obligent en quelque sorte à tenir debout.

Mon conjoint est un ami souvent absent, gentil mais voilà 17 années de vie commune sont passées par là trop de problèmes trop d'échecs!Alors je regarde les coccinelles et me dis que ma vie n'a aucun sens!

En la forest de Longue Attente

En la forest de Longue Attente
Entrée suis en une sente
Dont oster je ne puis mon cueur,
Pour quoy je vis en grant langueur,
Par Fortune qui me tourmente.

Souvent Espoir chacun contente,
Excepté moy, povre dolente,
Qui nuit et jour suis en douleur
En la forest de Longue Attente.

Ay je dont tort, se je garmente*
Plus que nulle qui soit vivante ?
Par Dieu, nannil, veu mon malheur,
Car ainsi m'aid mon Createur
Qu'il n'est peine que je ne sente
En la forest de Longue Attente.

(*) je me lamente

De clèves.

Un ras le bol général! Pas grand chose à dire...  si à un test de QI il parait que j'ai plus de 130, ça me fait une belle jambe! J'suis une surdouée abrutie, prise au piège dans ma vie de petite toute petite, misérable bonne femme!

J'en ai marre d'aller vers les autres, que des portes qui se ferment comme toujours...

Voilà je fais ma dépression saisonnière et puis c'est tout!