Etres de lumière.

Etres de lumière.

L'irréelle beauté de leurs ailes nacrées,

N'a d'égale que leur douce légèreté.

Leur peau diaphane et opalescente

A la délicatesse du souffle des anges,

Et leurs longs doigts fins et étranges,

Vous touchent le coeur d'une façon si prenante,

Que votre souffle devient court ,

Que votre âme s'emeut par tant de grâce.

L'envoûtante lueur qui les entoure,

Allume une passion  si tenace,

Que seules les volutes bleuies du crépuscule,

Parviennent à l' apaiser ,dans les âmes noctambules.

Hallucinantes créatures ,de la matinale rosée,

Vous vous abreuvées,

Aux yeux des mal-aimés vous vous délectez,

Car leurs larmes sont autant de gouttes déposées..

Vous êtes les êtres de lumière.

MARIE.

Voyages.

Voyages.

Voyages réels ,voyages virtuels,

L'odeur du voyage ,de poussière grasse,

Des quais de gare.

Et ce brouillard au petit matin ,

Et ce frisson qui me parcourt les reins,

D'avoir mal dormi,d'être déroutée,

Par ces changements de repères.

 Puis la chaleur monte, avec son crépitement,

Et la rumeur qui gronde au loin.

Voyages déroutants,voyages envôutants,

Vous me manquez tant,

            Aujourd'hui c'est dans ma tête que je voyage .

Je remonte le temps,juste un moment,

Puis je reviens au clavier ,les mots ne sont plus si clairs.

Mon fils arrive en chantonnant une mélopée incompréhensible.

Les voyages s'arrêtent oû commence sa vie...

MARIE.

A mon fils,

Tu es quelque part entre ciel et terre,

Tes pieds touchent à peine le sol,

On te dirait fait d'eau et d'air,

Tu es un ange qui cache ses ailes.

Ton sourire rayonne, mais ton regard est ailleurs.

Tes longs cils abritent une prunelle bleu-vert.

On te croirait coupé de l'extèrieur,

Mais en fait, tu es dissout dans l'univers.

Tu ne connais pas les limites de ton corps,

Car ton cerveau est défaillant,

Toutes ses connexions ont perdu le nord.

Tu es le pilote d'un avion, sans tableau de bord.

Je t'aime mon fils tu es ma joie,

Malgré ton handicap j'ai la Foi,

Foi en toi et ton courage, car tous les jours tu te bats.

MARIE.

A mon Amie !

 A mon amie,

Petite luciole qui brille

Au crépuscule.

Petite lumière qui luit

Au fond de l'obscurité.

Tu es si fragile,

et tes ailes brisées

ont du mal à voler.

Elles ne t'emmènent plus

Dans ces contrées lointaines,

Oû tout est beau et rose,

Oû les sourires s'épanouissent

Sur des visages radieux.

Petite souris tapie au fond

de ton labyrinthe,

Tu es triste et solitaire,

Tu attends que la terre t'ensevelisse.

Mais un jour, un grand soleil,

viendra te réchauffer,

Il aura le visage de l'amour,

Il t'ouvrira les bras

Et cet amour là sera toujours pour toi !

A mon amie.

MARIE.

Ombre et Lumière 1.

Ombre et Lumière,

C'est une ombre qui m'encombre,

Un sentiment fait de tourments,

Une lassitude ,une habitude,

C'est le rêve sans trève.

Il me manque!

C'est le souvenir d'un sourire,

L'ivresse de ses carresses,

A jamais imaginées, phantasmées.

Cette image,ce visage,

Cet espoir ,sans espoir.

Je suis l'ombre d'un rêve,

Je traine sans haine,

Mon apathie ,ma non envie,

Il était mon tuteur, mon bonheur,

Son sourire mon empire!

Sans lui ,je suis sans vie!

Quelque-part, au hasard,

Je flâne, sans âme,

Le temps me fait perdre mon temps,

Je me sens cassée, usée,abîmée, humiliée.

La vie m'a trahi, il ne me reste que lui,

Ce rêve que je traine comme le bateau ses chaluts!

MARIE.