• Sur une plage de cendres, les vagues d'or et de sang,

    Lèchent le sol argent en mouvements silencieux.

    Le battement de mes veines emplit mes yeux,

    Et l'ombre de la dune ondoie tout doucement.

    La lune, actrice de ce clair obscur, allume la baie,

    Et déverse cette clarté diaphane, couleur lait.

    Les songes me prennent toute éveillée,

    Et l'odeur âcre de mes tourments envahit mon nez.

    Sous l'ombre muette d'un nuage ,

    Passent des ombres préssées, serrées,

    L'une contre l'autre ne formant qu'un, sans partage.

    La clarté déchire le voile humide, découvrant un instant ceux qui se sont aimés.

    MARIE.


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  • Miriades d'étoiles accumulées au coin de tes yeux.

    Sombres pensées qui m'éffleurent un instant,

    La jalousie m'entraine vers des continents haineux,

    Pourtant tout m'était promis, une vie pleine d'heureux moments.

    Mais sans toi, il n'y a que pleurs et cris,

    Je suis une poupée désarticulée, sans vie.

    Mystère insondable de ce détestable hasard,

    Qui fait que je t'aime et que toi tu pars.

    Pas un regard ni un remord tu ne m'accorderas.

    Pas une larme dans tes yeux si bleus,

    Sur tes joues vieillies ne coulera.

    Plus rien de moi ne t'émeut.

    Parle moi rien qu'une fois de toi à moi.

    Giffle moi prend moi dans tes bras.

    Je voudrais ton odeur sur moi rien qu'une fois.

    Plus rien ne m'intéresse que toi...mon autre moi.

    Marie.


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  • Sur cet olivier j'inscrirai mon nom.

    Sur son feuillage ruisselle l'or et le plomb,

    J'aime enlacer son tronc aux reflets argent

    Son ombre est douce sous le firmament.

     

    Sur cet olivier j'inscrirai mon nom,

    Ses fruits sont délicieusement bons,

    Là haut de la coline, il toise la garrigue,

    Il est maitre des lieux dans le parfum des figues.

     

    Un beau matin,Je gravirai la coline,

    Et sur ce mont j'irai voir mon olivier,

    Et le vent fera parler son feuillage doré,

    Mais pour l'entendre il faut avoir l'oreille fine.

     

    Cet olivier est bien enraciné,

    Quand le vent se fait fort il reste ancré.

    Il n'a peur ni de la tempête ni du soleil,

    Avec peu d'eau il fait des merveilles.

     

    Mon olivier il y a plus de quarante ans qu'il est planté,

    Sous le soleil de la méditerranée, il se plait.

    Un jour sur son tronc je graverai mon nom,

    Mais non car l'abimer je ne voudrais pas, non.

     

    Alors je m'étendrai sous cet olivier je fermerai les yeux et je l'aimerai....

    MARIE.


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  • A deux beaux yeux

    Vous avez un regard singulier et charmant ;
    Comme la lune au fond du lac qui la reflète,
    Votre prunelle, où brille une humide paillette,
    Au coin de vos doux yeux roule languissamment ;

    Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ;
    Ils sont de plus belle eau qu'une perle parfaite,
    Et vos grands cils émus, de leur aile inquiète,
    Ne voilent qu'à demi leur vif rayonnement.

    Mille petits amours, à leur miroir de flamme,
    Se viennent regarder et s'y trouvent plus beaux,
    Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux.

    Ils sont si transparents, qu'ils laissent voir votre âme,
    Comme une fleur céleste au calice idéal
    Que l'on apercevrait à travers un cristal.

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  • Les perdus, les absents, les morts que fait la vie,
    Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés,
    Reparaissent en rêve avec leur voix amie,
    Le piège étincelant des regards adorés.
     
    Les amours prisonniers prennent tous leur volée,
    La nuit tient la revanche éclatante du jour.
    L'aveu brûle la lèvre un moment descellée.
    Après le dur réel, l'idéal a son tour !
     
    Ô vie en plein azur que le sommeil ramène,
    Paradis où le coeur donne ses rendez-vous,
    N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine,
    Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous,
     
    Une vie invisible aussi pleine et vibrante
    Que la visible vie où s'étouffent nos jours,
    Cette vie incomplète, inassouvie, errante,
    S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ?
    Augustine-Malvina Blanchecotte.

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