• Rêverie.

    Qu'importe qu'en un jour on dépense une vie,

    Si l'on doit en aimant épuiser tout son coeur,

    Et doucement penché sur la coupe remplie,

    Si l'on doit y goûter le nectar du bonheur. 

     Est-il besoin toujours qu'on achève l'année ?

    Le souffle d'aujourd'hui flétrit la fleur d'hier ;

     Je ne veux pas de rose inodore et fanée ;

    C'est assez d'un printemps, je ne veux pas d'hiver.

    Une heure vaut un siècle alors qu'elle est passée ;

     Mais l'ombre n'est jamais une soeur du matin.

    Je veux me reposer avant d'être lassée ;

    Je ne veux qu'essayer quelques pas du chemin.

    Elisa Mercoeur .


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