• L'éternité

    Elle est retrouvée.

    Quoi?-L'Eternité.

    C'est la mer allée

    Avec le soleil.



    Âme sentinelle,

    Murmurons l'aveu

    De la nuit si nulle

    Et du jour en feu.



    Des humains suffrages,

    Des communs élans

    Là tu te dégages

    Et voles selon.



    Puisque vous seules,

    Braises de satin,

    Le Devoir s'exhale,

    Sans qu'on dise :enfin.



    Là pas d'espérance,

    Ni orietur.

    Science avec patience,

    Le supplice est sûr.


    Elle est retrouvée

    Quoi?-L'Eternité.

    C'est la mer allée

    Avec le soleil.


    Rimbaud.






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  • Ariwara no Narihara (825-879)

    La lune? Ce n'est plus la même

    Le printemps? Ce n'est plus
    Le printemps d'autrefois.
    Moi seul
    N'ai pas changé. Ô fleurs du ciel!
    Tombez en obscures nuées
    Au point que la vieillesse
    En perde son chemin .

    (Petit clin d'oeil a celui qui se reconnaitra!)


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  • Petite luciole, petite bestiole,

    Tu éclaires ma nuit,

    Mais au point du jour tu fuis.

    Y a  pas de lézard tu files dans ta fiole.

    Tu fermes tes yeux ,

    Au soleil délicieux,

    Tu fais ronron ,

    Dans ta p'tite maison!

    Et puis c'est la nuit,

    Qui s'étend dehors,

    Alors toi tu sors,

    Et dans le noir ,tu luis.

    Tu éclaires au passage,

    L'homme de la rue pas sage,

    Qui a bu un coup de trop,

    Et la minette en goguette, sur ses talons hauts!


    Petite luciole amie des noctambules

    Quand tu dors pas, tu brûles...d'amour pour les autres!

    MARIE.


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  • Pensées non assouvies,

    Sentiments profonds de tristesse,

    Laissez aller vos larmes,loin des petitesses,

    Loin des regrets et petites envies!

    Vibrez émotions pures et belles.

    Les échos qui résonnent dans mon être,

    N'ont rien à faire avec la paraitre!

    Avec les sentiments intéréssés qui sont kyrielle!

    Veillez sur moi petits chérubins,

    Qui lancent leurs flèches d'un oeil coquin!

    Cupidon m'a joué un mauvais tour,

    Mais il y  aura une revanche, un jour....

    MARIE.


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  • Clarté du jour tu me fais mal au yeux.

    Jours heureux perdus dans mes souvenirs,

    Vous vous êtes égarés sur les chemins pour ne pas revenir!

    Clarté du jour tu me fermes les yeux!


    Une femme est assise au bord d'un sentier ombragé.

    Elle pleure ses enfants, son mari de l'autre côté de la rive.

    Elle leur fait des signes ,mais en vain ses appels dérivent.

    Elle dit qu'il est malheureux qu'il est seul et désespéré,

    Qu'il faut l'aider.....

    Elle regrette son geste, près de lui elle voudrait être!

    Un jour ils se retrouveront en attendant il faut vivre!

    Je fait passer ce message à qui doit le lire!

    Je mets un terme à cette mission qui n'a plus de raison d'être!

    MARIE


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