A mon ami,

Tu es si loin de moi

Et si près à la fois.

Mon esprit est ta maison

Tu entres là sans crier gare!

Es tu ange,ou démon

qui torture mes pensées?

Mais tu sais si bien me réconforter,

En cas de malheur,en cas d'erreur.

Je ne tourne pas la page ,

J'm tire pas à la nage.

Tu es mon ange.

Ton sourire  me poursuit,

Jour et nuit.

Peut-être un jour serons nous réunis,

Dans l'immensité de l'infini.

MARIE.

Merci d'enchanter ma vie!

A mon ami,

Tu es ma force,

Sans le savoir tu m'aides à vivre,

A me battre ,à ne pas sombrer.

Tu es là près de moi,

Tes mots sont des ailes ,

Qui se déploient pour me protèger,

De moi même et des autres.

Ton sourire m'accompagne,

ôu que j'aille ,tu es là.

Ta main serre la mienne.

Tu es loin et si près.

Je sens ton souffle sur ma joue.

Toi seul peux me consoler.

Tes bras sont invisibles mais si présents.

Tu es la preuve qu'on peut ne pas vivre physiquement ensemble ,

Mais avoir un lien psychique si puissant ,qu'il vaut tous les autres.

Je pense à toi et je sais que tu penses à moi,c'est tout ce qui importe.

Tes lettres, même si elles ne semblent me dire ,que peu de choses,me disent l'essentiel.

Elles me disent que tu es en vie et que je suis présente dans ton esprit.

Merci d'enchanter ma vie(comme dit kyo).

MARIE.

Etres de lumière.

Etres de lumière.

L'irréelle beauté de leurs ailes nacrées,

N'a d'égale que leur douce légèreté.

Leur peau diaphane et opalescente

A la délicatesse du souffle des anges,

Et leurs longs doigts fins et étranges,

Vous touchent le coeur d'une façon si prenante,

Que votre souffle devient court ,

Que votre âme s'emeut par tant de grâce.

L'envoûtante lueur qui les entoure,

Allume une passion  si tenace,

Que seules les volutes bleuies du crépuscule,

Parviennent à l' apaiser ,dans les âmes noctambules.

Hallucinantes créatures ,de la matinale rosée,

Vous vous abreuvées,

Aux yeux des mal-aimés vous vous délectez,

Car leurs larmes sont autant de gouttes déposées..

Vous êtes les êtres de lumière.

MARIE.

Voyages.

Voyages.

Voyages réels ,voyages virtuels,

L'odeur du voyage ,de poussière grasse,

Des quais de gare.

Et ce brouillard au petit matin ,

Et ce frisson qui me parcourt les reins,

D'avoir mal dormi,d'être déroutée,

Par ces changements de repères.

 Puis la chaleur monte, avec son crépitement,

Et la rumeur qui gronde au loin.

Voyages déroutants,voyages envôutants,

Vous me manquez tant,

            Aujourd'hui c'est dans ma tête que je voyage .

Je remonte le temps,juste un moment,

Puis je reviens au clavier ,les mots ne sont plus si clairs.

Mon fils arrive en chantonnant une mélopée incompréhensible.

Les voyages s'arrêtent oû commence sa vie...

MARIE.

A mon fils,

Tu es quelque part entre ciel et terre,

Tes pieds touchent à peine le sol,

On te dirait fait d'eau et d'air,

Tu es un ange qui cache ses ailes.

Ton sourire rayonne, mais ton regard est ailleurs.

Tes longs cils abritent une prunelle bleu-vert.

On te croirait coupé de l'extèrieur,

Mais en fait, tu es dissout dans l'univers.

Tu ne connais pas les limites de ton corps,

Car ton cerveau est défaillant,

Toutes ses connexions ont perdu le nord.

Tu es le pilote d'un avion, sans tableau de bord.

Je t'aime mon fils tu es ma joie,

Malgré ton handicap j'ai la Foi,

Foi en toi et ton courage, car tous les jours tu te bats.

MARIE.