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LE SUD.
Il est de plomb, ce ciel si bleu.
Il est d'or, le reflet pailleté,
Dont les vagues se parent, comme une mariée.
Comme une danseuse andalouse,Elle balance son jupon à chaque ressac.
Entre ses mains, les voiles claquent.
Il est si profond ce bleu,
Mais c'est le bleu de tes yeux
Dans lesquels je me perds.
Le crissement des cigales,Les gouttes sur ta peau
Me disent qu'il est trop tôt.
Trop tôt, pour que tu rentres
Que tu quittes ces rivages,
Pour d'autres paysages....
Pour le gris de Paris !
MARIE.
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En mer,
Dans son vert sillage se meurt l'écume blanche,
Et sur la coque brune s'escriment les mains halées,
Des pêcheurs,par tant de labeur ,éreintés,
Attendant en vain les jours de chemise blanche.
Les femmes restent là,une main sur les yeux,
Les pieds dans l'eau scrutant en vain l'horizon bleu.
Oh quand reviendront-ils, ceux que la marée emmène,
Quand nous les rendra-t-elle envoûtante sorcière,
De sa chevelure irisée monte le chant des sirènes,
Et leurs bras opalins étreignent ces pauvres hères,
Toi mon ami,mon tendre et cher,
Tôt sur la grève ,je t'attendrai,
D'un coeur impatient et gai,
En espèrant ton regard clair...
MARIE.
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Atoll
Entre ciel et mer,
Entre rêve et vie,
Cet ilôt de terre,
Sur l'horizon bleui,
Flotte tel un navire
Parmi l'écume blanche.
Et la houle franche,
Sur les vagues s'étire.
Atoll blanc au sable fin,
Tu m'emmènes au loin,
Loin de la fureur et de l'ennui,
Vers la vrai vie.
MARIE.
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Songe d'un jour.
Si le vent emportait mes mots vers toi,
Ils te souffleraient tout bas,
Que je suis lasse d'être là.
Perdue dans cette vie sans émoi.
Oû es tu mon frère d'âme
Ton indéfinissable charme,
Au creux de mes souvenirs
De jour en jour expire.
Peut-être n'entends tu pas,
Ce souffle léger et bas
Qui t'effleure,tu le sens.
Fermes les yeux je m'étends
là contre toi,juste un moment.
Seul le vent m'entend
Et mon désespoir s'étend,
au delà du temps.
MARIE.
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