• L'Amour à mal!

    Tu m'absorbes ,tu me bois,

    Mais tu ne me renvoies rien.

    Mon coeur est triste et froid,

    Et mon âme peu à peu s'éteind.



    Hiver de ma vie

    Lentement tu envahis,

    Mon corps et mon esprit,

    Et les larmes ont séché, sur mes joues flétries.




    De ma jeunesse ,il ne me reste

    Pas même l'espoir de jours meilleurs

    Et sur la dune, je pleure les restes

    D'une vie, qui au fil du temps se meurt!



    Il suffirait que tu me regardes,

    Que tu me souris et m'enlaces,

    Pour que se régénère mon âme lasse,

    Et qu'enfin je baisse ma garde!

    MARIE.




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  • Paillettes d'argent,

    Petits flocons givrés d'antan,

    Vous descendez du firmament,

    Sans bruit,dans la caresse du vent!


    Une chaleur douce répare,

    Les corps fatigués par l'hiver.

    Le crépitement du feu m'emmène vers hier,

    Une fois encore ,ton souvenir me perce de part en part!

    Ou es tu maintenant,

    A qui souris tu?

    Il n'est d'heure ni de moment,

    Qui ne te ramène dans mes souvenirs émus!



    Passe le temps tout reste intact,

    Seule la pendule et son tic tac,

    Me fait prendre conscience,

    Du temps qui passe et de ton silence!

    MARIE.



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  • Il faut que je vive,

    Sans toi ,

    Sans cet espoir ancré en moi!

    Depuis la nuit des temps,

    Tu es dedans.

    Es tu rêve ou réalité?

    Seule sans réponse,

    Sans un signe de toi,

    Je n'ai plus de voie!

    Ce vide intérieur,

    résonne à l'infini,

    Sans espoir d'une autre vie!

    MARIE.


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  • LA MARINE


    On les r'trouve en raccourci
    Dans nos p'tits amours d'un jour,
    Tout's les joies, tous les soucis,
    Des amours qui dur'nt toujours
    C'est là l'sort de la marine
    Et de tout's nos petit's chéries.
    On accoste, vite un bec,
    Pour nos baisers, l'corps avec!

    Et les joies et les bouderies,
    Les fâcheries, les bons retours,
    On les r'trouve en raccourci
    Dans nos p'tits amours d'un jour.
    On a ri, on s'est baisé,
    sur les neunœils, sur les nénés,
    Dans les ch'veux à pleins bécots
    Pondus comm' des œufs, tout chauds!

    Tout c'qu'on fait dans un seul jour
    Et comme on allonge le temps,
    Plus d'trois fois dans un seul jour,
    Content, pas content, content!
    Y a dans la chambre une odeur
    D'amour tendre et de goudron.
    Ca vous met la joies dans le cœur
    La peine aussi et c'est bon.

    On n'est pas la pour causer,
    Mais on pens' mêm' dans l'amour
    On pens' que d'main y f'ra jour
    Et qu'c'est un' calamité.
    C'est là l'sort de la marine,
    Et de tout's nos petit's chéries,
    On accost' mais on devine
    Qu'ça s'ra pas le paradis!

    On aura beau s'dépécher
    Fair' bon dieu, la pige au temps,
    Et l'bourrer d'tous nos pêchés
    Ca n's'ra pas ça et pourtant...
    Tout's les joies, tous les soucis,
    Des amours qui dur'nt toujours,
    On les r'trouvent en raccourci
    Dans nos p'tits amours d'un jour

    PAUL FORT.


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  • Par Wang Wei

        Ne sachant où le Temple se trouvait,
        Je parcourus des kilomètres sur des monts embrumés,
        A travers d'anciens pins, sur de mauvaises pistes,
        En direction des cloches résonnant par delà les gorges.
        Des courants murmurant et d'abrupts rochers.
        Un soleil frais dans les branches de sapin.
        Assis la nuit près de l'étang de la montagne,
        Cherchant à maîtriser le Dragon

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